Victoire des vapoteurs : la e-cigarette reste en vente libre
La cigarette électronique ne sera pas assimilée à un médicament exclusif
Hier, sur le parvis du Parlement, des milliers de vapoteurs ont manifesté en prévision de cette directive anti-tabac.
Un appel réunissant dix médecins autour du tabacologue le Dr Philippe Presles, le rédacteur en chef d'e-santé, a également été lancé en faveur de la reconnaissance médicale de la cigarette électronique.
Ces spécialistes, témoins des dégâts engendrés par le tabac, ont tenu à rappeler que même si l’innocuité à long terme de la e-cigarette n’a pas été démontrée, elle ne serait pas comparable au danger du tabac.
Et pour cause, la e-cigarette ne dégage aucun des principaux poisons de la fumée de tabac que sont les goudrons, le monoxyde de carbone et les particules fines… Maintenir à disposition la e-cigarette comme solution dans le sevrage tabagique est donc un enjeu public majeur.
De plus, « ne pas faire de la e-cigarette un médicament exclusif, permet de laisser la recherche ouverte à tous les industriels potentiellement concernés par la sécurité et l'efficacité de ce produit », explique Philippe Presles.
Vers une loi européenne anti-tabac
Parmi les autres décisions de la nouvelle législation anti-tabac : étendre à 65 % les messages d’avertissement sur les paquets de cigarettes et reléguer la marque du cigarettier en bas du paquet. Les cigarettes fines (slim) ne sont pas interdites, à l’inverse des aromatisées, excepté pour les cigarettes mentholées qui disposent d’un sursis de huit ans après la promulgation de la loi.
Patience, après le vote du Parlement, le texte de loi européenne doit encore être soumis aux 28 capitales européennes…
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