La vraie vie sexuelle des femmes : révélation n°3
L'enquête Sensuelle, réalisée pour Monasens par les Laboratoires Théramex, a été proposée sur e-santé. Vous y avez peut-être participé, et elle nous a révélé des choses très intéressantes sur la vie sexuelle des femmes. Nous vous communiquons les résultats les plus marquants.
Est-il facile de parler à son médecin d'hydratation vaginale ?
Seules 1,49 % des femmes disent ne pas en parler parce que leur médecin ne s'y intéresse pas. Les femmes ne se sentent donc pas du tout réticentes à parler de lubrification vaginale avec leur médecin. Quelques femmes n'en parlent pourtant pas : parce qu'elles seraient gênées d'en parler (12,55 %), ne voient pas ce que la médecine pourrait leur apporter (3,57 %), pensent qu'il y a un âge où la lubrification vaginale est naturellement diminuée (6 %), ou encore que ça va s'arranger tout seul (7,04 %).
On peut en déduire que ce serait bien, de la part des médecins, de faire le premier pas pour parler d'hydratation vaginale. Cela permettrait d'aller au-devant des femmes qui n'osent pas le faire ou qui s'imaginent que l'on n'y peut rien.
Problème de lubrification vaginale : les solutions existent
L'idée que cela s'arrangera tout seul et qu'il ne faut rien faire n'est pas juste. En effet, l'hydratation vaginale peut aussi bien s'aggraver. Car il se met parfois en place un cercle vicieux : le manque de lubrification entraîne une douleur qui accentue la peur d'avoir mal qui diminue le désir et l'excitation, donc la lubrification. Et plus la lubrification est insuffisante, plus l'anxiété augmente et plus le désir baisse.
Il vaut donc mieux s'en occuper pour que la lubrification fonctionne à nouveau. Et le médecin est bien placé pour cela, puisqu'il est à l'aise avec ce souci et qu'il peut y apporter des réponses concrètes. Voici l'intitulé exact de la question de l'enquête Sensuelle, ainsi que les réponses des femmes :
Si vous n'en avez pas parlé avec votre médecin, pourquoi ?
- Parce ce n'est pas réellement un problème pour moi : 43,7 %
- Parce que cela me gênerait d'en parler à un médecin : 12,55 %
- Parce qu'il me semble que c'est normal à mon âge, ce n'est pas une maladie : 6%
- Parce que je ne vois pas spécialement de solution qu'il pourrait m'apporter : 3,57 %
- Parce que mon médecin est un homme et que j'en parlerais plus facilement à une femme : 2,3 %
- Parce que j'espère que ça va s'arranger tout seul : 7,04 %
- Parce que je n'en souffre pas : 23,34 %
- Mon médecin ne s'y intéresse pas : 1,49 %
Le cas de Linda
"J'avais des difficultés croissantes de lubrification vaginale. Je pensais qu'il s'agissait peut-être des effets de la ménopause. Je prenais mon mal en patience. Heureusement que mon médecin m'en a parlé et surtout m'a donné des explications. Il m'a expliqué que si j'éprouvais du désir, ma lubrification resterait bonne, ménopause ou non. Et que ma lubrification au quotidien pouvait être améliorée par un lubrifiant « longue durée ». De cette manière, j'ai retrouvé à la fois un confort intime et une confiance en moi sur le plan sexuel." Linda, 51 ans.
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