Activités physiques : inutile de chercher l'excès !
Cette équipe néerlandaise montre qu'une activité physique modérée régulière stimule mieux la dépense énergétique que des efforts intenses et donc espacés. Bien qu'intuitif, encore fallait-il le démontrer scientifiquement. Ce résultat est important car il peut dorénavant argumenter avec preuve à l'appui un conseil médical, particulièrement nécessaire dans notre société où la sédentarité alterne parfois avec des périodes d'exercices intenses.
La très faible valeur de l'effort intense
Ont participé à cette analyse, 30 adultes non obèses. Après avoir défini trois types d'exercices en fonction de leur intensité (basse: allongé, assis ou debout; modérée: marche, vélo; élevée: travaux domestiques, gymnastique, sport), le niveau d'activité de chacun des sujets a été calculé. Il apparaît que seuls les exercices d'intensité modérée, de type marche et vélo, permettent une dépense énergétique élevée. Le faible impact d'un effort intense avait déjà été démontré chez des obèses. Non seulement il n'augmente pas la perte de poids obtenue par le régime alimentaire, mais en plus, son coût énergétique est compensé par une épargne en dehors des périodes actives.
L'effort doit être modéré mais également régulier
Il semblerait que ce soit la proportion de temps distribuée entre les activités basses et modérées qui détermine la dépense énergétique totale et donc la valeur du niveau d'exercice physique. En d'autres termes, il faut pratiquer régulièrement un sport d'intensité modérée, et non par à-coup, pour obtenir un équilibre avec les périodes d'activité basse. Améliorer son niveau global d'exercice dans ce sens devrait apporter des bénéfices certains sur la santé car les dépenses d'énergie sont plus importantes et le risque de prise de poids en est ainsi réduit.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.