Alimentation en vacances : dangers et arnaques
- 1 - Turista : comment l’éviter ?
- 2 - Restaurants : ceux qu’il faut éviter
- 3 - Restaurants : comment choisir le bonEn France, les labels, « Maître restaurateur », « Restaurant de qualité » « Fait maison » sont une garantie que toute la cuisine est faite sur place, avec des produits bruts et frais. Et avec un cuisinier ou une cuisinière professionnels.Le « Fait maison » est un label d’État, en vigueur depuis mai 2015, qui s’applique à tous les restaurants, quel que soit leur niveau de prix. Les deux autres concernent des Chefs élus par leurs pairs et d’un niveau supérieur.Tous ces restaurants affichent toujours une carte courte et/ou un menu du jour à un prix abordable.L’indication des allergènes (14 établis selon un décret européen en application en France depuis le 1er juillet 2015) est obligatoire. La carte affichée à l’extérieur doit mentionner le détail des allergènes des plats servis (de l’entrée au dessert) et est consultable aussi à l’intérieur du restaurant.Produits alimentaires : où les acheter ?Au marché ou chez les commerçants de proximité, évidemment. Vous n’allez pas vous approvisionner dans un supermarché avec des légumes, des fruits d’importation étrangère.Néanmoins, méfiez-vous quand même et regardez les étiquettes où l’origine du produit doit être obligatoirement indiquée. Il ne manque pas de revendeurs qui s’approvisionnent au MIN (Marché d’intérêt national) et pas forcément auprès de producteurs locaux.Les fermes qui vendent directement leurs produits ne cessent de se multiplier dans toutes les régions de France. Vous les trouverez sur le réseau « Bienvenue à la ferme ». S’il y en a une près de votre maison de vacances, allez-y.Produits régionaux et artisanaux : attention aux arnaques !
Turista : comment l’éviter ?
Méfiez-vous de tous les aliments vendus en vrac dans la rue : tranches de pastèque, glaces, sandwichs, etc. Ils ont mariné au soleil et l’hygiène des vendeurs et de leur baraque est souvent plus qu’approximative. Achetez plutôt ces produits dans un supermarché.
Si vous êtes dans un pays tropical, ne buvez pas l’eau du robinet. Dans un restaurant, oubliez la carafe et faites attention à ce que la bouteille d’eau qu’on vous apporte soit décapsulée devant vous. Si elle est déjà ouverte, c’est qu’elle a été en douce remplie au robinet : c’est une arnaque fréquente.
Les crudités sont des aliments à risque de turista. Préférez les légumes cuits et les fruits que vous pèlerez vous-même avec des mains propres, ce qui n’était peut-être pas le cas de la personne qui a préparé la salade de fruits !
Enfin, exigez que tout le monde se lave souvent les mains et partout. Et promenez-vous avec des lingettes ou une solution désinfectante dans votre sac.
Restaurants : ceux qu’il faut éviter
Pour éviter d’être arnaqué, et/ou malade ensuite, et/ou déçu, ne vous précipitez pas, même si vous êtes affamé au cours d’une balade touristique, dans n’importe quel restaurant.
Si vous n’avez pas de guide papier (Michelin ou Routard), la prudence veut que la veille, vous alliez faire une reconnaissance du terrain sur Internet. Tripadvisor couvre toute la planète : lisez les commentaires des clients, cela vous permettra d’éviter les restaurants trop décriés.
Si vous partez à l’aventure, n’entrez jamais dans un restaurant sans regarder la carte obligatoirement affichée dehors. S’il n’y en a pas, passez votre chemin ou alors entrez et demandez à la consulter avant de vous asseoir à une table.
Si la carte est interminable, il est certain qu’il s’agit de plats industriels, quel que soit le niveau de la maison et les libellés, genre « du chef » ou « minute » ou même « maison ». Car il suffit à la personne qui est en cuisine, pas souvent un cuisinier de métier (parfois le plongeur !), de rajouter trois bouts de persil dans une paella surgelée et réchauffée au micro-ondes pour qu’elle devienne « maison ».
Dès que vous êtes installés à une table, allez immédiatement faire un tour aux toilettes. Si elles sont sales, pliez bagage sous n’importe quel prétexte : il y a de grandes chances pour que l’hygiène ne soit pas prioritaire dans ce restaurant et que vous soyez malade ensuite.
Restaurants : comment choisir le bonEn France, les labels, « Maître restaurateur », « Restaurant de qualité » « Fait maison » sont une garantie que toute la cuisine est faite sur place, avec des produits bruts et frais. Et avec un cuisinier ou une cuisinière professionnels.Le « Fait maison » est un label d’État, en vigueur depuis mai 2015, qui s’applique à tous les restaurants, quel que soit leur niveau de prix. Les deux autres concernent des Chefs élus par leurs pairs et d’un niveau supérieur.Tous ces restaurants affichent toujours une carte courte et/ou un menu du jour à un prix abordable.L’indication des allergènes (14 établis selon un décret européen en application en France depuis le 1er juillet 2015) est obligatoire. La carte affichée à l’extérieur doit mentionner le détail des allergènes des plats servis (de l’entrée au dessert) et est consultable aussi à l’intérieur du restaurant.Produits alimentaires : où les acheter ?Au marché ou chez les commerçants de proximité, évidemment. Vous n’allez pas vous approvisionner dans un supermarché avec des légumes, des fruits d’importation étrangère.Néanmoins, méfiez-vous quand même et regardez les étiquettes où l’origine du produit doit être obligatoirement indiquée. Il ne manque pas de revendeurs qui s’approvisionnent au MIN (Marché d’intérêt national) et pas forcément auprès de producteurs locaux.Les fermes qui vendent directement leurs produits ne cessent de se multiplier dans toutes les régions de France. Vous les trouverez sur le réseau « Bienvenue à la ferme ». S’il y en a une près de votre maison de vacances, allez-y.Produits régionaux et artisanaux : attention aux arnaques !
Bien qu’elles soient surveillées par la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), elles continuent de fleurir et surtout pendant l’été. Les plus courantes portent sur :
- l’huile d’olive et les olives : elles peuvent venir d’Espagne ou d’ailleurs ;
- les herbes de Provence : elles ont souvent poussé en Pologne, au Maroc ;
- la lavande : fréquemment turque ;
- le melon charentais mais qui provient du Maroc ;
- le saucisson d’âne et la charcuterie corses : le premier n’existe pas en Corse (mais on trouve un saucisson à l’âne en Auvergne). Quant à la charcuterie, les porcs corses fournissent environ 1000 tonnes sur les 11000 vendues ;
- le jambon d’Aoste : industriel, seul l’italien a une AOP ;
- le camembert fabriqué en Normandie : il est industriel, seul le « Camembert de Normandie » a une AOP ;
- le miel local : il vient souvent de Hongrie ou d’ailleurs ;
- le nougat local qui peut avoir été fabriqué en Hongrie aussi ;
- la moutarde de Dijon qui n’est pas toujours élaborée à Dijon car l’appellation n’est pas protégée ;
- les glaces artisanales : elles peuvent être industrielles.
Et vous avez aussi le savon de Marseille (80 % sont des faux, seules quatre savonneries en produisent encore), les couteaux de Laguiole (fabriqués en Chine ou au Pakistan) ; le chapeau Panama made in China et non en Équateur son pays d’origine.
Méfiez-vous systématiquement des stands trop décorés couleur « locale » et qui offrent une multitude de produits. Mais la bonne façon de ne pas vous faire arnaquer est de lire l’étiquette de ceux-ci avant d’acheter et pas après : leur pays d’origine doit y être mentionné.
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