La chrononutrition : un régime minutieux
Chrononutrition et fluctuations de l'insuline
La chrononutrition implique de tenir compte des heures de la journée pour la composition des repas et plus précisément de la fluctuation d'une hormone-clé dans le processus de mise en réserve des aliments: l'insuline. En résumé, on doit éviter de faire correspondre une prise de glucides aux périodes de réactivité maximale de l'insuline. Une approche en rupture avec les théories de diététique conventionnelle qui s'articulent plutôt sur un rationnement des aliments gras.
Chrononutrition : l'art de manger de tout... mais au bon moment de la journée
La chrononutrition n'interdit aucun aliment, mais préconise de les consommer à des moments bien précis de la journée. Il faut par exemple consommer aussi peu de glucides en fin de journée que possible. On terminera alors le repas par un morceau de fromage plutôt qu'un dessert sucré. Certains conseils s'appliquent aussi au petit-déjeuner. Le Dr Delabos recommande d'en faire le repas le plus important de la journée, et d'y incorporer des aliments riches en protéines et en graisses, mais pauvres en sucres rapides. Adieu les céréales, les biscuits et les tartines à la confiture. Notez cependant qu'en fin d'après-midi, ce régime autorise aussi la consommation d'un fruit ou d'un morceau de chocolat, de quelques gâteaux ou de confiseries pour remonter légèrement une glycémie déprimée à la suite d'une journée pauvre en glucides. Exit la culpabilité des gourmands! Ceux-ci ne seront pas sanctionnés par une prise de poids dans la mesure où cet apport de sucre fait suite à une longue période d'oxydation des graisses. D'après ses nombreux adeptes, cette chrononutrition donnerait d'assez bons résultats : meilleurs en tous les cas que ceux d'une restriction tous azimuts des apports caloriques.
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