Étiquetage alimentaire des viandes : du nouveau !
Depuis le 1er avril, les viandes de cochon, d’agneau et de mouton ainsi que celles de volailles doivent justifier de leur traçabilité. C’est évidemment une mesure européenne.
Jusqu’alors, seule la viande bovine (bœuf et veau) y était astreinte.
Les étiquettes de ces viandes préemballées, qu’elles soient fraîches ou congelées, doivent indiquer le lieu d’élevage et d’abattage de l’animal.
Mais pas son lieu de naissance.
Vous saurez donc maintenant si vous allez manger un gigot d’agneau ou un rôti de porc français ou importé d’un autre pays et si l’animal a été abattu en France ou ailleurs.
Autrement dit, vous saurez si votre viande a beaucoup voyagé avant de se retrouver dans le rayon de votre supermarché. C’est déjà pas mal.
Mais cette mesure ne concerne pas les viandes transformés, saucisses, hachis, ni les plats industriels les utilisant. Trop compliqué à mettre en œuvre, ont argué les fabricants , ce qui montre bien l’opacité qui règne dans ce secteur.
Vous ne saurez donc toujours pas d’où vient la viande hachée qui farcit vos lasagnes !
Les producteurs peuvent adopter, mais ça n’est pas obligatoire, un label national supplémentaire pour les viandes d’animaux nés, élevés et abattus dans le même pays. Comme pour le bœuf où on a, depuis la fameuse crise de la vache folle, le label « Viande bovine français ».
Regardez donc bien l’étiquette avant d’acheter une viande pré-emballée. Et continuez d’éviter les plats industriels à base de viandes diverses, genre gloubi-boulga.
Paule
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