La règle d’or du régime acido-basique
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Qu’est ce que je mets dans mon assiette ?

Il existe de nombreuses listes classant les aliments selon leur caractéristique acidifiante ou alcalinisante. Seul bémol, tout le monde n’est pas tout à fait d’accord sur le sujet et c’est un peu la pagaille. Ce qui est sûr c’est que l’on vise les produits non transformés, frais ou congelés, naturels ou bio, complets ou semi-complets. Tous les fruits et légumes ont le feu vert (ou presque). On ajoute des algues, très alcalinisantes et très riches en nutriments et on investit dans un extracteur de jus et un blender pour remplacer les boissons sucrées par des smoothies fait maison. Au lieu d’utiliser des huiles transformées, on prend de l’huile d’olive première pression à froid, mais aussi de l’avocat ou des amandes.

Aromates et condiments naturels, bons pour la santé comme le tamari, le gomasio, le curcuma, l’oignon, l’ail ou le jus de citron, viendront prendre la place des exhausteurs de goûts, des additifs et du sel contenus dans les aliments transformés. Les produits laitiers étant acidifiants, on les remplace par des laits végétaux comme le lait de soja, d’amande ou d’avoine. Côté céréales, on oublie toutes formes de blé et on pioche du côté de l’orge, du quinoa ou du sarrasin.

Quels sont les avantages pour la ligne ?

Au démarrage, ça ressemble plus à une detox qu’à un réel régime alimentaire. Très vite, on ressent le corps dégonfler. Selon le type d’embonpoint, on va perdre quelques kilos dès le début puis se stabiliser naturellement. À l’inverse d’un régime traditionnel, il n’y a pas de palier, ni d’aliments à réintroduire au fur et à mesure. Mais plutôt un équilibre 70/30 à maintenir au quotidien, et pour le reste de l’année. L’équilibre du pH permet au corps de fonctionner normalement. Non seulement, la digestion va rapidement reprendre ses réelles fonctions, mais l’organisme sera à même de déstocker normalement les graisses pour produire de l’énergie. En rééquilibrant son alimentation en acide, on mange moins, ce qui fait moins de calories à éliminer.

Il n’y a pas que l’alimentation qui est source d’acidité !

Attention au stress et à la sédentarité : le manque d’oxygénation limite l’efficacité des reins à éliminer les déchets. Le stress est acidifiant à cause des troubles d’assimilation, de circulation et de la mauvaise oxygénation des tissus qu’il altère. On en vient donc à plus de respiration ventrale, à pratiquer tous les jours, à tout moment. On se discipline avec des cours relaxant de Pilates ou de yoga. On ajoute deux heures par semaine d’activité plus ou moins intense. Enfin, on pratique le hammam pour délester la peau de toutes ses toxines !

Comment je calcule l’indice acidifiant de mes aliments ?

Pas de souci, Le PRAL, de l’anglais « Potential Renal Acid Load », en français, « charge acide rénale potentielle », le fait pour vous ! Cet indice de référence d’acidité et d’alcalinité des aliments, les classe selon leur effet acide ou basique. Ce sont les minéraux contenus dans les aliments qui déterminent ses caractéristiques : les légumes, par exemple, ont une bonne teneur en calcium, magnésium, sodium et potassium (minéraux basiques) et une faible teneur en chlore, soufre et phosphore (minéraux acides). Quand l’indice est négatif, l’aliment est alcalin. Quand l’indice est positif, ça suppose qu’il est acide. Nombreux tableaux reprennent donc cet indice comme référence.

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Source : "La règle d’or du régime acido-basique", Magazine Côté Santé, N° 108, Avril/Mai 2017.