Ma cuisine est-elle vraiment propre ?
- 1 - Bactéries et virus en cuisine
- 2 - Intoxications alimentaires en baisse
- 3 - Un constat qui ne date pas d’aujourd’hui
- 4 - Mais qui sont ces intrus ?
- 5 - Zone froide, zone protégée
- 6 - De l’intoxication alimentaire et pire
- 7 - Un frigo sans reproche
- 8 - Attention, zones sensibles !
- 9 - Des aliments à garder à l’œil
- 10 - Hygiène en cuisine : en savoir plus
Bactéries et virus en cuisine
36 % des foyers de toxi-infections d’origine alimentaire déclarés en France surviennent dans le cadre familial.
Bactéries, virus, parasites, de nombreux micro-organismes sont susceptibles de contaminer les aliments stockés dans nos cuisines et d’engendrer diverses pathologies.
Leurs lieux de prédilection : les zones ou objets humides, éponges, torchons, évier, poubelle, bac à légumes du réfrigérateur...
On a parfois l’impression de nettoyer assez notre cuisine, et pourtant, nous n’avons pas toujours les bons gestes pour nous préserver de ces indésirables.
Intoxications alimentaires en baisse
Même si les mesures mises en œuvre par les autorités de santé et les professionnels ont permis une diminution importante des principales toxi-infections alimentaires, de récents épisodes de contamination en Europe appellent à rester vigilants vis-à-vis des risques microbiologiques.
En 2009, 1 255 foyers de toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) ont été déclarés en France, affectant environ 14 000 personnes.
Cette année, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) lance une enquête sur les pratiques des foyers français afin de mieux évaluer notre hygiène en cuisine et de pouvoir lancer des campagnes de sensibilisation.
« Il existe très peu de données en France sur ce point. Jusqu’à présent, c’était un sujet auquel les pays anglo-saxons se sont davantage intéressés. La préparation des repas étant très étroitement liée à des facteurs historiques, culturels et à des pratiques nationales, les résultats obtenus à l’étranger ne sont pas forcément intégralement transposables », précise Brigitte Carpentier, chef adjointe de l’unité maîtrise de l’hygiène à l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses).
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