Naissance de l’oligothérapie

À la suite de ces recherches sur la composition des tissus vivants et sur les réactions qui caractérisent leurs activités biologiques, ce chercheur de l’institut Pasteur, réussit à démontrer en 1894, l’existence de traces de minéraux et leur rôle essentiel dans le développement des végétaux et des organismes vivants. Reprenant ces travaux décisifs, dès 1932, le docteur Jacques Ménétrier, également chercheur à l’Institut Pasteur, met au point des solutions de différents oligo-éléments et définit une méthode thérapeutique qui bouscule les principes de la médecine traditionnelle.

Il pose les bases de l’oligothérapie telle qu’on la pratique aujourd’hui, médecine naturelle qui consiste à prévenir ou soigner par l’administration d’oligo-éléments.

Le terrain d’un individu

Et pour ce faire, il créait la « médecine des Fonctions », une méthode d’utilisation des oligo-éléments qui lie à la fois la notion de symptômes et de terrain – qui s’attaque aux causes de dysfonctionnement. Selon lui, chaque individu possède un terrain de prédispositions aux maladies qu’il nomme « diathèse ». « En d’autres termes, explique Arielle Menard, naturopathe oligothérapeute et dirigeante du laboratoire Catalyons, ce n’est pas le microbe qui fait la maladie, c’est le terrain de la personne : on considère que ce n’est pas l’environnement qui favorise les maladies mais plutôt que l’individu a un terrain spécifique qui le prédispose à certaines maladies. À l’inverse de la médecine allopathique ou l’on estime que c’est le microbe qui est à l’origine de la maladie. »