Stress et prise de poids : des faits cliniques troublants
L'équipe du Dr Elissa Epel de l'université de San Francisco a pu apprécier l'influence du stress sur l'excès de graisses abdominales. Comparant la résistance au stress de 59 femmes américaines, selon que ces dernières présentaient ou non un rapport taille sur hanche élevé, on a constaté que les femmes possédant quelques bourrelets à la taille sécrètent également davantage de cortisol que les autres femmes (une hormone fabriquée par la glande surrénale). Or, le cortisol joue un rôle important dans l'adaptation physiologique de l'organisme au stress. La répartition des graisses n'est pas le seul paramètre qui entre en jeu : le poids intervient aussi. Au laboratoire de psychologie, les femmes présentant un excès global de poids s'adaptaient, en définitive, mieux que les femmes minces mais ayant quelques capitons mal placés autour de la taille. Pour une fois, il y aurait un avantage à ne pas être trop mince !
Stress négatif et stress positif
Le stress n'est pas toujours négatif, il existe aussi un stress positif. Le bon stress ou stress positif : tout ce qu'on accepte de faire avec plaisir, en harmonie avec soi-même. Un stress stimulant, source de réussite, de joie, etc. A classer dans cette catégorie le trac des artistes et des sportifs avant une représentation ou une épreuve. Le mauvais stress ou stress négatif : il agit sournoisement, oblige à vivre "sur les nerfs", gaspillant l'énergie, qui ne trouve pas sa bonne issue. Les mêmes réactions physiologiques peuvent être déclenchées par la joie et par la tristesse.
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