Tumeurs au cerveau : trois autres progestatifs présentent un risque, alerte l’ANSM
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Androcur© : un risque de méningiome déjà connu

L'acétate de cyprotérone (Androcur©) "est un dérivé de la progestérone ayant des propriétés anti-androgéniques", explique l'ANSM. Il est souvent prescrit "chez la femme dans le traitement de certaines maladies hormonales se manifestant par une augmentation du système pileux (hirsutisme) et chez l'homme dans certaines formes de cancer de la prostate."

Cependant, le 27 août 2018, l'ANSM rapportait dans une étude menée par l'Assurance maladie et le service de neurochirurgie de l'hôpital Lariboisière que ce médicament pourrait provoquer des méningiomes.

Méningiome : deux autres progestatifs sont pointés du doigt

Par la suite, deux autres traitements se sont également avérés être la cause de l’apparition de méningiome. Il s’agit du Lutéran (chlormadinone) et du Lutényl (nomestrol). "Entre 2019 et 2020, des études épidémiologiques successives ont démontré un surrisque de méningiome, qui augmente avec la dose cumulée reçue, pour trois progestatifs (Androcur, Lutenyl, Lutéran et génériques)", signalait l’Agence du médicament.

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