Manger à intervalles réguliers
Si le grignotage a une forte composante émotionnelle, le volet alimentaire ne doit pas être totalement évacué pour autant. L'envie de picorer survient plus facilement quand on a l'estomac vide.
"Si on grignote, il faut se demander si le repas précédent a été suffisant, résume Nathalie Sprung. Si ce n'est pas le cas, je recommande de mettre en place les mesures adaptées." A savoir, revoir ses apports alimentaires.
En ce qui concerne le rythme, "il faut manger toutes les quatre à cinq heures", conseille le médecin-nutritionniste. Cela signifie un repas complet, en équilibrant les apports en glucides, protéines et lipides. Il faudra donc inclure une portion de viande, poisson ou œuf, des féculents, mais aussi des légumes, des produits laitiers ou encore des fruits.
"Pour respecter ce rythme, je pars du principe qu'il faut goûter", ajoute le Dr Sprung. Mais pas question de céder pour des cookies et autres friandises sucrées. "On parle d'un yaourt accompagné d'un fruit ou d'un bout de pain avec un carré de chocolat noir", illustre la spécialiste. De quoi aider à tenir jusqu'au dîner.
Eviter les sucres rapides
L'idée est, en effet, d'éviter à tout prix les sucres rapides qui sont assimilés trop rapidement par l'organisme. "Ils favorisent l'hypoglycémie, qui est la porte ouverte au grignotage", indique la nutritionniste.
A ce titre, la fenêtre clé est le repas du matin… souvent négligé. "Le petit déjeuner à la française est une hérésie sur le plan de la nutrition", déplore Nathalie Sprung. Il faut dire qu'il fait la part belle au pain blanc, à la confiture et aux céréales… tout ce qu'il faut éviter !
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(1) Observatoire du snacking, Crédoc pour Mondelez International