3. Conseils pratiques

Le premier conseil pratique est l'apprentissage technique.

Le geste de frappe de balle n'est pas inné.

Il doit être appris et répété des milliers de fois avant d'obtenir les résultats espérés.

Un travail de la condition physique est souhaitable. Rappelons qu'un parcours amène à marcher 8 à 10 km, dépense à laquelle s'ajoute le geste puissant et répété de frappe de balle.

Le choix du matériel est important

Il doit être de qualité. Au départ il faut suivre les conseils des professionnels car il existe des clubs (crosse avec laquelle le golfeur frappe la balle) de longueur, de poids, d'inclinaison, de matériaux différents.

L'équipement vestimentaire est fonction de la saison mais doit toujours préserver la liberté des mouvements.

Les chaussures du golfeur seront adaptées à la marche. Les semelles sont munies de picots.

Avant chaque parcours ou même un simple entraînement à des frappes de balle, il faut s'échauffer, faire des étirements, des assouplissements, notamment des épaules, du dos et des abdominaux.

Un parcours de golf dure plusieurs heures et il faut penser à boire et à manger pour éviter la déshydratation et l'hypoglycémie (fringale).

Il faut aussi se méfier des parcours vallonnés, de ceux situés en altitude, des hautes et des basses températures qui constituent des facteurs de fatigue supplémentaires.

Il est conseillé d'éviter comme sport complémentaire ceux qui font appel aux mains : handball, basket, volley, qui risquent de traumatiser les doigts et l'ensemble du membre supérieur.

4. Golf : les principales pathologies

La pathologie traumatique est rare :

• liée à la marche : entorse de la cheville, fracture en cas de chute,
• liée au matériel : traumatisme provoqué par une balle (crânien, globe oculaire, fracture).

La pathologie micro-traumatique est plus fréquente.

Elle est liée à la répétition du swing (nombreux sont les golfeurs qui frappent 300 à 500 balles par jour). On rencontre des problèmes :

• d'épaule (le mouvement est très large pour les deux épaules),

• de coude : le fameux "golf-elbow" (exactement épitrochléite) : tendinite avec douleur au niveau de la partie interne du coude ou l'épicondylite (douleur partie externe),

• de poignet, assez fréquents,

• de la colonne vertébrale, souvent liés à un mauvais geste,

• musculaires, essentiellement au niveau des abdominaux (plus précisément des muscles obliques) sollicités pour les rotations du tronc.