Priver de DHEA les personnes âgées n'est pas pour autant justifié
La nécessité de nouvelles études et d'un recul suffisant ne doit pas forcément priver les personnes âgées ayant un déficit en DHEA. A titre d'exemple, la pilule contraceptive et le traitement hormonal substitutif de la ménopause ont été proposés aux femmes avant un recul important. Ainsi, les premières générations bénéficiant de la DHEA devront se soumettre à une surveillance de longue haleine afin de définir précisément le rapport bénéfices/risques. A ce sujet, rappelons que la DHEA est une hormone naturelle et donc non brevetable. En conséquences, le financement de toute recherche est particulièrement difficile. Espérons que les travaux futurs puissent être financés car « peut-on retarder une mise sur le marché contrôlée sans laisser la place aux trafics opaques? »
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