La charcuterie n’apporte que des mauvaises graisses
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les acides gras saturés (ceux-là même qui favorisent les maladies cardiovasculaires lorsqu’ils sont consommés en excès) ne sont pas majoritaires dans la composition de la charcuterie. En effet, les lipides contiennent une majorité d’acides gras insaturés, environ 60 % dont 49 % de monoinsaturés et 12 % de polyinsaturés. Ce sont donc plutôt des bonnes graisses. Concernant le cholestérol, les apports peuvent varier considérablement, entre 50 à 150 mg pour 100 g d’aliments. Là encore, lorsque l’on ne souffre pas d’hypercholestérolémie, une consommation maximale de 300 mg de cholestérol par jour est préconisée.
Bon à savoir : Parmi les récentes recommandations nutritionnelles de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire, alimentation, environnement, travail), la consommation de charcuterie ne devrait pas dépasser 25 g par jour. La raison invoquée n’est pas une prise de poids ou l’apport de mauvaises graisses mais un apport d’agents cancérogènes pour l’homme*. En effet, le risque de maladie chronique progresse de 50% pour une augmentation de 50 g par jour de viandes transformées dont la charcuterie.
*Selon le rapport du Centre international de recherche sur le cancer de l’OMS paru fin 2015.
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