Marche à pied et running : C’est bon pour vous !
Course à pied ou marche ?
En bordure de mer ou en forêt, sur des chemins plats ou escarpés, dans l’eau ou dans les escaliers… ces deux activités de plein air se pratiquent en famille, entre amis ou en solo. Très à la mode dans les années 1980, la course à pied revient en force aujourd’hui sous l’appellation running, mais semble en légère perte de vitesse.
Son principal concurrent ? La marche sportive. Il faut dire que ce loisir est le plus naturel qui soit. Sans compter que si vous n’êtes pas musclé ou fort en gym, peu importe. La marche ne requiert aucune qualité physique particulière, aucun apprentissage, aucun matériel coûteux. Il suffit de mettre un pied devant l’autre.
Et contrairement à la course à pied, les articulations des hanches, des genoux et des chevilles ne sont pas mises à rude épreuve. Lorsque nous courons, nous décollons du sol. À chaque réception, nos membres inférieurs subissent trois à quatre fois le poids de notre corps. À la longue, le jogging peut entraîner des lésions du ménisque ou des douleurs dorsales. Courir ne déclenchera pas une arthrose, mais si elle est déjà préexistante, elle risque de s’aggraver. En marchant, nous gardons toujours un pied à terre, ce qui divise cet impact par deux. Une alternative qui évite bien des microtraumatismes : entorses, usure des ligaments, inflammation du talon d’Achille…
Course et marche à pied : ne refrénez pas vos envies !
Activités d’endurance par excellence, la course et la marche à pied sont des sports complets aux vertus multiples. À allure normale, sans forcer, le corps fournit un effort dit d’endurance.
Comme le vélo ou la natation, la marche à pied exige des efforts de faible intensité, s’inscrivant dans la durée. D’un pas alerte, la marche tonifie les muscles des jambes, des fessiers, ceux de la colonne vertébrale et les abdominaux. Les articulations deviennent plus souples et plus solides. Avec les mouvements des bras, le haut du corps est également sollicité. Chez les personnes âgées ou les femmes enceintes, la marche à pied stimule le retour veineux, diminue les risques d’œdèmes, de varices ou de phlébites. La destruction osseuse (ostéoporose) est freinée. L’efficacité du système immunitaire est renforcée.
Côté cardiovasculaire, les bienfaits sont multiples. Bien dosées, la marche et la course à pied améliorent les capacités cardiorespiratoires et neuromusculaires. Un cœur bien entraîné envoie davantage de sang dans les artères à chaque battement. Plus il se muscle, moins il se fatigue. C’est pourquoi elles font partie des programmes de remise en forme après un infarctus ou une greffe. On les recommande même aux asthmatiques, dont les capacités respiratoires s’en trouvent progressivement améliorées.
Côté ligne, on s’affine. Les abdominaux se dessinent… En plus, au bout de 35-45 minutes, selon le métabolisme de chacun, l’organisme puise dans les réserves de graisse. Il a besoin de combustible pour tenir la distance. Pratiquées sans esprit de compétition, ces deux disciplines mettent le mental au repos, calment les nerfs, diminuent l’anxiété grâce à la production d’endorphines, les hormones du bonheur. Pendant ou après une séance, beaucoup de joggeurs se sentent plus dynamiques, plus positifs… C’est ce que l’on appelle « l’extase du joggeur ».
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