Quels aliments consommer pour booster notre cerveau ?

A la rentrée, c’est sûr, nos neurones vont se remettre à carburer à cent à l’heure. Pour les préserver du stress, de surmenage ou de la déprime, une solution : chouchoutez votre assiette car certains aliments sont particulièrement bons pour le cerveau. Alors pourquoi s’en priver ?
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Bons le fonctionnement du cerveau : les poissons gras

Enfant, pour vous faire manger du poisson, on vous a dit que c’était bon pour la mémoire. C’est vrai ! Le cerveau est un grand consommateur d’acides gras. Mais ceux qu’il faut lui apporter en priorité sont les oméga 3 et, notamment, le DHA (acide docosahexaénoïque).

« Le cerveau est en perpétuel remaniement, des connexions s’arrêtent et d’autres se créent. Le DHA est l’acteur principal de cette neurogénèse, explique Bernard Doutres, dans son ouvrage « Un cerveau au top ».

On en trouve dans les poissons gras : hareng, sardine, maquereau, thon, saumon... En consommer une à deux fois par semaine avant 65 ans et deux à trois fois après cet âge permettrait de préserver ses fonctions cérébrales et de prévenir les AVC. Privilégier les huiles de colza, lin, noix et caméline, riches en oméga 3.

Des aliments à index glycémique bas pour l’énergie

Le cerveau ne représente que 2% du poids du corps mais il lui faut, en permanence, de l’énergie. Pour preuve, il consomme 40% des glucides apportés par l’alimentation. Mais oubliez l’idée des sucres lents et rapides, elle est dépassée. Pensez plutôt à l’index glycémique (IG) qui représente la capacité d’un aliment à diffuser plus ou moins rapidement du glucose dans le sang.

Les aliments à Index Glycémique bas (légumineuses, fruits et légumes, céréales complètes, muesli, yaourts maigres...) doivent être privilégiés car ils augmentent peu la glycémie après leur ingestion. A contrario, les aliments à IG élevés (pain blanc, pommes de terre cuites, cornflakes, frites, sucreries...) la font monter et provoquent une baisse de la concentration et de l’attention quand elle redescend.

Une étude américaine sur 70 000 femmes ménopausées a démontré un lien entre le risque de dépression et une alimentation à IG élevé.

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Source : Entretien avec  Bernard Doutres,  pharmacien  spécialisé en diététique et nutrition, auteur de « Un cerveau au top », Thierry Souccar éditions,  2014.