Tennis-leg : une blessure fréquente au tennis

Le tennis-elbow (ou épicondylite) n’est pas la seule blessure typique du joueur de tennis.Le tennisman peut également être victime du tennis-leg, sorte de claquage du mollet. Explications et conseils pour prévenir ce type d’accident.
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Le tennis-leg, c'est quoi ?

L’autre blessure caractéristique du joueur de tennis est le "tennis-leg" ou "claquage du mollet".

Il s’agit d’une blessure fréquente, qui touche plus souvent les joueurs au-delà de la quarantaine.

Le tennis-leg correspond à une rupture de fibres musculaires au niveau du mollet. Ce claquage survient très brutalement après parfois quelques minutes de jeu seulement, entraînant une douleur instantanée et très vive.

La déchirure siège au niveau du jumeau interne, groupe musculaire particulièrement sollicité dans le jeu de jambes et les reprises d’appui imposés par le jeu sur le terrain. Ces déplacements, reprises d’appui, impulsions, etc., sont fatigants, les démarrages parfois violents et d’intensité variable selon le sol sur lequel on joue. Tous ces mouvements sollicitent fortement le mollet.

La douleur du tennis-leg est vraiment typique

La douleur survient avec une rapidité foudroyante. Brutale et intense, elle se situe au milieu du mollet sur la face interne et s’étend parfois vers le tendon d’Achille. Il est quasiment impossible de marcher. Apparaît ensuite un hématome très important, que l’on peut aussi sentir à la palpation.

Comment réagir en cas de tennis-leg (claquage du mollet) ?

Se mettre au repos et surélever le membre blessé. Comprimer le mollet pour limiter l’hématome et éviter les complications, et surtout, appliquer de la glace emballée dans un linge ou toute autre poche de glace ou laisser couler de l’eau fraîche sur la zone atteinte.

Seul un médecin portera le diagnostic de tennis-leg et déterminera l’importance de la déchirure. Il recommandera la mise en place d'une bande de contention et le repos, à l’aide d’une béquille si nécessaire ou d’une attelle.

Il faut savoir que parfois l’hématome est si important qu’une ponction sous contrôle échographique est nécessaire.

Par mesure de précaution, une échographie, voire une IRM, pourra être prescrite.

Sinon à distance du traumatisme, la remise en fonctionnement du membre se fera le plus tôt possible tout en respectant la douleur et de façon progressive. De la kinésithérapie est à prévoir pour rétablir le fonctionnement actif des muscles.

La reprise du tennis ne pourra pas se faire avant deux mois au moins, mais cette durée est très variable, tout comme pour les autres sports (natation, vélo…).

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Source : www.irbms.com ; www.medecinedusport.fr, consultés le 13 septembre 2011.